9 Mai 2016
Après une visite de printemps prometteuse, la saison s'annonce bien : 5 colonies fortes et 1 plus faible à cause d'une mauvaise manipulation du nourrisseur.
Le 24 avril, nous mettons une hausse sur chaque corps de ruche.
Comme la météo ne semble pas annoncer un retour des journées ensoleillées, nous plaçons une feuille de journal percée de trous grossiers entre la hausse et le corps de ruche. Les abeilles auront la faculté de détruire le journal pour aller travailler dans les hausses afin d'y déposer le miel produit.
A ce moment-là, nous nous rendons compte que les populations d'abeilles n'ont plus assez de réserves. Il fera encore frais, la météo l'a dit, nous décidons de leur mettre un petit peu de candy. Nous aussi sommes en manque de réserve, alors pour satisfaire toutes les ruches, nous avons mis du sirop 50/50 sur 3 ruches parmi les 6.
Remarque : Nous ne renouvellerons pas cette expérience l'année prochaine car nous nous apercevons que c'est un sujet à un essaimage plus rapide.
Dimanche 8 mai : nouvelle visite au rucher. Une ruche a essaimé. Un essaim caché sous une autre ruche plutôt que de partir plus loin. Nous avons eu la possibilité de le récupérer. Monsieur porte la ruche et sa hausse et madame s'occupe de faire tomber l'essaim dans un seau pour le replacer dans une nouvelle ruchette qui sera très vite fermée et déplacée à plusieurs kilomètres, dans l'autre rucher.
Lorsqu'elles sont agglutinées en essaim, les abeilles gorgées de miel sont très calmes et, à moins de leur faire de grosses misères, elles ne piquent pas.
(miel --> cire --> construction des cadres)
Pour que l'essaim s'habitue à sa ruchette, nous avons obstrué l'entrée avec du papier journal. Une poche de candy a été placée dans le nourrisseur pour que les abeilles puissent se nourrir en attendant de percer le journal pour sortir et pour commencer à construire les cadres.
La saison apicole s'annonce bien et nous ravit.
5 hausses sur 6 (sauf dans la ruche qui a essaimé, donc) présentent du miel en grande quantité.
Certains cadres commencent déjà à être operculés.