22 Août 2017
Samedi dernier, nous organisions à la ferme de La Massonne un nouveau chantier participatif sur la fraiseraie.
Cette fois, 3000 pieds de fraises en motte devaient être mis en terre.
On prend les mêmes (ou presque) et on recommence.
On se connaît bien maintenant et on sait qui préfère faire quoi au niveau de la plantation.
Les semaines précédentes, les buttes ont été mises en place. Recouvertes de terreau enrichi, des bâches sont alors disposées dessus pour éviter que les fruits ne soient en contact avec la terre une fois venus à maturité.
Les tâches sont réparties pour faciliter le travail. Certains trouent le plastique de la bâche : ciseaux, couteau, cutter… toutes les méthodes sont bonnes. Cette préparation préalable facilite le repiquage. Avec leurs mains, d’autres amis grattouillent la terre à la manière d’une taupe pour réaliser un trou qui permet d’accueillir la motte du pied de fraises. A genoux, accroupis, le dos rond… toutes les positions sont acceptées pour ne pas trop se fatiguer !
En cours de matinée, sorti de je ne sais où, notre ami Pierre Broggini, le doyen de l’équipe nous présente un plantoir qui alors facilitera la mise en terre des pieds de fraises. A partir de cet instant, un regain de vitalité a saisi tous les planteurs, les cagettes de fraisiers se vidaient alors à grande vitesse.
Le repas de midi, partagé entre tous, a permis à chacun de reprendre les vitamines nécessaires pour l’après-midi et de soulager les douleurs installées dans le dos ou dans les jambes. Il faut dire que la gargantuesque tourte apportée par notre ami Bernard nourrissait rien qu’en la regardant. Même si le chien d’un participant a dédaigné, de façon hautaine, le morceau restant qu’on lui tendait nous pouvons assurer, nous humains et grands gourmands, qu’elle a ravi nos palais.
Une fois requinqué, tout le monde a repris son activité sous l’œil attentif de Gamin, l’âne de Diana Kennedy, venue prêter main forte. Ce fut aussi pour elle une façon de tester sa tente et son couchage en vue de son prochain périple au Mont St Odile tout prochainement et également un exercice pour Gamin, alors bâté, pour l’habituer à reprendre le chemin puisqu’ils sont venus à la ferme depuis Harsault.
17h00, tout le monde pouvait admirer le merveilleux travail effectué le long des rangées de buttes enrubannées de bâches noires où trônaient des petits pieds de feuilles vertes, promesses de futures récoltes où tous les amis seront conviés pour une barquette fraisière en cadeau et bien méritée.
A la vue des plants de la première partie de la fraiseraie qui date de juillet où les pieds ont poussé de façon exceptionnelle laissant envisager une première récolte en automne puisque des fraises sont déjà formées, nous pouvons espérer que cette activité sera prometteuse.
Dès l’année prochaine, nous vous assurerons une vente directe à la ferme en cueillette ou en barquettes, au choix. Les fraises seront certifiées bio.
Encore une fois, merci à toutes les personnes qui sont venues apporter de l’aide et qui soutiennent notre projet.
Vous êtes merveilleux et votre amitié nous est chère.
Parmi les planteurs, Pierre et Lydia, la plus jeune et le plus âgé. Écart d'âge 79 ans. Qui est le (la) plus passionné(e)?